Pour Yannick Jadot, le ferrovaire est un axe majeur de la transition écologique
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Le 28 mars, Yannick Jadot, député européen écologiste, très présent en Poitou-Charentes, s’est arrêté à la gare de Mignaloux-Nouaillé pour déplorer la suppression de 9.000 km de lignes. En effet, cette gare fermée est un triste exemple de l’appauvrissement et de l’éloignement du service public.

En présentant la soirée, Maïté Monange, secrétaire du Groupe local de Poitiers-sud, a encouragé le public à envoyer une carte « Bassines, non merci ! » au président de la région, Alain Rousset. Léonore Moncond’huy, conseillère régionale, a lancé officiellement les Assises de l’Écologie de la Vienne. Il s’agit pour EELV de réfléchir à l’avenir du parti en associant tous les partenaires écologistes.
Thierry Perreau, conseiller régional, a expliqué que le conflit au sein de la SNCF était très complexe et a dénoncé la suppression de la ligne de fret Thouars-Niort qui prouve encore la faillite de la politique publique du ferroviaire.
Mad Joubert, conseillère municipale à Poitiers, a présenté sa situation d’élue de l’opposition dans le groupe « Osons Poitiers, écologique, sociale, solidaire et citoyenne »

Devant une assemblée intéressée et préoccupée, Yannick Jadot a fait le constat que les Français.e.s ont un sentiment d’expropriation de leur vie. Concernant l’alimentation par exemple, elle nous devient suspecte alors que nous sommes réputés pour notre nourriture.

« Il y a un sentiment profond de perte de destin collectif. Nous n’avons plus le sentiment d’appartenance. Il nous faut reconstruire la démocratie avec une appartenance, au sens positif du terme, à une société ouverte.

On défend davantage la connexion internet que la connexion physique. Le service public de proximité avec des trains du quotidien permettrait de contribuer à la transition énergétique qui apporterait plus d’emplois, de culture et de démocratie. On a trop investi dans les LGV, dont nous ne sommes qu’une toute petite poignée à profiter. La contrepartie, c’est l’état catastrophique des petites lignes aujourd’hui, qui pourraient profiter au plus grand nombre.

Le vrai sujet de la concurrence n’est pas les trains entre eux mais les trains avec la route. La taxe poids lourd est un des moyens de rééquilibrer les financements des transports et le basculement de la route vers le rail.

Le monde qu’on veut n’est plus à inventer. Beaucoup d’initiatives locales ont vu le jour. Le rôle de la politique, c’est d’ouvrir les politiques publiques à ce qui fait du bien et tordre le bras à ce qui nous fait du mal.

L’Europe est notre plus grand projet politique pour construire une société fraternelle, sociale et environnementale. »

 

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